Le Projet
Une ville éloignée de la métropole
La population de la ville est beaucoup plus jeune que la moyenne nationale et souffre d’une paupérisation sociale, avec une véritable ségrégation économique, sociale et géographique ce qui crée un éloignement physique et psychologique de la métropole Lyonnaise.
Une ferme de micro-fermiers
A la fin de l’année 2024, le groupe de micro-fermiers avec lequel l’ensemble du projet est construit, est constitué de 6 habitantes et habitants.
Autour des ces micro-fermiers gravitent déjà une dizaine d’habitants du quartier des Vernes.
Appropriation de la terre
Proposer aux habitants du quartier des produits qu’ils aiment consommer.
Après une première appropriation du public des Vernes, nous savons que certains légumes se vendent particulièrement bien ici : pastèque, melon, coriandre, menthe, navet, laitue batavia, pommes de terre…
Construire un autonomie
A se construire et à s’autonomiser en tant que collectif, avec l’objectif de progressivement créer un écosystème autonome. La SAUGE accompagne les micro-fermiers dans toutes les étapes de création et structuration des règles de vie en commun - sur les parcelles et dans le local -, en définissant notamment les rôles et redevabilités de chacun, le mode de gouvernance, le cadre d'existence du collectif, le lien avec l’écosystème de bénévoles, etc.
Un modèle inédit de ferme par et pour les habitants, véritable “test” pour les acteurs institutionnels et du monde agricole
Comme à nouveau répété lors de l’inauguration de la ferme le 23 novembre, la ferme des Vernes a l’ambition d’être un modèle inédit de ferme collective a impact microlocal, dans laquelle ce sont les habitants eux-mêmes qui produisent et vendent des fruits et légumes BIO à leur voisinage.
Le développement du collectif de micro-fermiers et de la ferme va donc être suivi de près par les acteurs institutionnels tels que la métropole de Lyon, l’Etat et l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU), dans l’idée d’en faire un modèle essaimable à l’échelle nationale.